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Imetti N Bab Idurar (Akli Kebaili)
Aṭas n yemdanen i yessneγ gar widak yeγran ungal ” IMEṬṬI N BAB IDURAR” mgaraden-t tmuγliwin-nsen tiseklanin, yal wa dacu n tezlit icennu γef tmacahut-agi, maca, akken ma llan sliγ-asen nnan imeslayen-agi:
” Seg wasmi d-luleγ yezdeγ-iyi yir aṭan, lliγ ttḥulfuγ amzun tenger tizeṭ, tessegra-yas-d i tmeddurt-nneγ aḍu γer deffir. Lliγ daγen gezmeγ akk asirem γef lehhu, ula d tirga ttuγ-tent.
Asmi γriγ ungal yura dda´ Akli ay ameddakel, yiwet n tyita.
Akken ssuliγ taγuri-s, mačči kan jjiγ imiren s tγawla, ḥulfaγ daγen s yimaniw amzun ulseγ-d talalit tikkelt-nniḍen”.
Annect-a ahat d tasusant, acku d tawuri yuklalen ugar, maca, mačči d acebbeḥ n lehdur γef wulac. D tidet i d-qqareγ, d nettat ( tidet-agi ) i d-iyi-yessawḍen almi akka riγ, ḥareγ a d-bḍuγ yid-wen ay IQBAYLIYEN, yid-kent a TIQBAYLIYIN tamendit tameqqrant yerba isali-agi deg iciwi-s
Vivre en rêve (MAKSEN)
Marquer son existence d’un trait, se contenter des mots alors que du ciel devrai tomber de gigantesques pierres pour marquer à jamais la terre du destin des hommes.
Les mercenaires du verbes (Nasser CHALI)
La journée tomba vite, les rayons du soleil pâlissaient à mesure que la nuit reprenait majestueusement sa place. Une pluie légère venait se mélanger à ses larmes et confondait sa fraîcheur à la chaleur de ses sanglots. Il serra bien sa valise, sourit machinalement quand il remit son adresse au chauffeur de taxi.
Mmis n igellil (Le fils du pauvre) (Mouloud Feraoun)
Les lecteurs kabyles du fils du pauvre… se retrouvent aisémen non seulement en raison des scènes et tableaux familiers auxquels ils ont affaire, mais également en raison d’une langue française au travers de laquelles défile en filigrane la langue kabyle… entre deux cultures à la manière de l’écrivain lui-même situé dans un évident déchirement à la jonction de deux mondes, deux civilisations dont il a voulut être le lien solidaire.
La fiançée du soleil (Shamy)
De jour en jour, ma liberté de mouvement se réduit et je finis prisonière dans la demeure familiale, en relatant mon histoire, je revisite d’abord ma mémoire, les moments de bonheur de mon enfance, bercée par la voix chaude de mon grand-père.
TANEKRA (Rachid SI AHMED)
Maintenant, il n’a pas grand choix, en tout cas, pas celui de prendre un chemin de traverse pour éviter les monstres qu’il doit nécessairement affronter. Pour la première fois de sa longue histoire malheureuse, il doit trncher ; se repérer dans le monde ou disparaître.
Florilège de poésies Kabyles (Boualem RABIA)
Ce corpus de vers sent la vérité d’être, le feu de l’inspiration spontanée à la fois singulière et plurielle. Le rude montagnard kabyle au jarrets d’aciers s’est indissociablement attaché à ses terres qui, bien qu’ingrate, sera louée : Il la chante, elle et ses avatars, par un verbe à la fois éloquent, juste et pathétique.
Dictionnaire des Noms et Prémons BERBERES (Shamy CHEMINI)
Cet ouvrage est le fruit d’une longue recherche sur l’origine des prénoms et des noms dans la partie nord de l’Afrique jusqu’au Sahel, dans des pays tels que la LiBye, le Mali, l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, le Burkinafaso, la Mauritanie, le Niger et les Iles Canaries. Et cela, afin d’e extraire les survivances Amazigh, et rappeler, s’il le faut, à ceux qui l’aurait oublié qu’avant d’être musulmane, cette terre est Amazigh. (Fatma Zohra ZAMOUM)